J'ai repeint un mur de ma chambre en orange ! Quel choc ! Vous ne vous rendez pas compte !
I explain the situation :
Tous mes murs étaient blancs. La lumière tapait dessus, chambre over-bright.
And now, un mur orange.
Celui contre lequel est collé mon lit-bureau (ah, ça c'est un autre de mes petits secrets, mon bureau qui fait lit, trouvé à la maison du convertible.)
Trêve de galéjades, je ne suis pas là pour vous décrire mon lit bureau. Simplement pour vous conseiller le.. ORANGE !
Le pire, c'est que ce n'est pas une couleur que j'affectionne particulièrement. Pour moi, c'est soit rouge, soit jaune. Ce orange me parait malade.. Et bien là, c'est tout le contraire.


J'avoue avoir trouvé cette image sur internet. Parce que ma guitare à moi n'est pas accroché à mon mur orange. Encore une fois, je m'égare. Mes meubles sont blancs, et marrons. Dans l'ensemble. Et bien ça ne fait même pas automnal, ça fait simplement.. resplendissant !
Et maintenant le soleil illumine toute ma chambre ! Le soleil jaune, bon, c'est vrai. Mais au fond, je suis sur que le soleil est un peu orangé.

Oyez gentes dames, la nouvelle de mademoiselle !
Pour orner son salon, aujourd'hui, mademoiselle Lucie a monté DEUX meubles. Deux bibliothèques à rayon, en une foultitude d'étapes très mal dessinées sur le papier. Et tout cela dans un but absolument désintéressé, puisqu'en fait c'est par bonté d'âme que je me suis attelée à cette tâche : les deux armoires-bibliothèques seront placées dans la chambre de ma mère. Donc je n'en retire absolument aucun bénéfice.

Et les voilà, qui trônent fièrement comme si de rien n'était. Bon, est ce que, au final, je maudis ma mère de les avoir acheté ? That is the question. *Longue réflexion*
En fait non. Parce que avec les quelques 150 euros économisés si on avait du faire venir quelqu'un, je m'achèterai quelque chose, et ça c'est un bonus. Et surtout, je suis très fière de moi. J'y ai passé une après-midi, mais ce n'est pas une après-midi perdue. Ca m'a permis de me vider la tête, en étant concentrée uniquement sur les chevilles, les clous, et la perceuse. Je ne pensais à rien d'autre. Même pas au vilain garçon qui hante mes journées. Ni même au boulot plus intellectuel qui m'attendait. Le vide total. Et le sentiment de pas perdre son temps néanmoins.
Et désormais, j'ai toujours la banane quand j'entre dans la chambre de ma mère et que les étagères me font un clin d'oeil !

Je viens de découvrir cette semaine un produit miracle. J'errais dans le boulevard Saint-Michel avant un rendez-vous.. galant, pour ne rien vous cacher. Et me voilà qui tombe nez à nez avec la boutique Body Shop du coin. A priori, ce ne sont pas mes cosmétiques de prédilection, mais je suis de tellement bonne humeur que j'entre sans trop me tarabuster l'esprit. Et je décide de jouer ma petite comédie, pour me faire pomponner. "Ce que je recherche ? Oh je ne sais pas trop.. je me maquille peu.. je ne sais pas ce qui me va le mieux.." Autant de fadaises qui ont un effet instantané sur la vendeuse-conseillère-beauté ou je-ne-sais-trop-qui, qui m'installe derechef sur un siège de bar et explique qu'elle va me proposer quelque chose. Moi je me dis simplement que ce sera sûrement très bien pour le garçon que je dois voir.. Et la voilà qui me maquille de milliers de poudres de perlimpinpin. Le résultat est assez magique, mais je n'ai même pas eu le temps d'un cliché photo. En tout cas, je sais quelle était la base de cette magie, et quelle était cette poudre de perlimpinpin qui me donne un teint de fée : leur nouvelle collection qu'ils veulent très naturelle. Et le mieux, c'est que je crois qu'elle l'est vraiment, nature. Et mon produit magique, le voilà :

C'est presque plus qu'un fond de teint. C'est un "je-cache-tous-les-cernes-même-les-plus-horribles" et un "je-m'étale-plus-facilement-que-tout-et-plus-vite-que-mon-ombre". Désormais il est inséparable de mes autres petites poudres et crayons. Ses camarades dans ma trousse à maquillage ont reconnu sa valeur et lui ont laissé une petite place, et désormais il m'accompagne partout. Ah oui, je ne vous ai pas dit la dernière vertu du fond de teint magique : le garçon du rendez-vous a remarqué que j'étais "drôlement jolie aujourd'hui". Je n'ai pas résisté. Ni au fond de teint. Ni au garçon.

Je n'y peux rien, les rayures me font souvent penser aux prisonniers et à leurs vêtements jaune-noir-jaune-noir-jaune ... Heureusement, j'ai saisi dans une cour de lycée cet instant de gaieté rayée, qui n'était même pas voulu, et me voilà peut-être réconciliée avec les rayures :

Et d'ailleurs au passage, si vous vous interrogez sur les rayures, je vous conseille une lecture fort instructive et fort divertissante : L'Étoffe du diable : Une histoire des rayures et des tissus rayés. Signé Michel Pastoureau. Ou comment Obélix, la prostituée du Moyen-Age et l'arbitre de base-ball ont un point commun, et pourquoi. Décidément, après une telle photo, et une telle lecture, qui n'aurait pas envie de s'acheter le petit pull marin Kookai que j'ai vu hier ?

Et en plus, je ne suis même pas sûr qu'il s'agisse de la meilleur pièce rayée de la saison. Alors n'hésitez pas à rayiser, si en rayon, des rayures vous avez !

Très bien, vous remarquerez que je ne fais pas dans la délicatesse des jeux de mots pour mes titres. Mais en l'occurrence, l'assonance tombe vraiment bien ici.
Blues d'abord. Parce que ce matin je me suis levé du pied gauche. Ou alors c'était du pied droit. Je ne sais pas trop, mais en tout las cas, ça n'allait pas. Il n'y avait plus mon thé habituel, et ma tasse fétiche tournait dans la machine. Comme je devais rester chez moi pour travailler, je n'ai pas vu le ciel bleu qui trônait au dessus de mon immeuble. D'où l'atmosphère grisonnante qui régnait dans mon esprit. De surcroît, je n'ai pas réussi à travailler, ce qui engendre immédiatement chez moi une mauvaise conscience. J'ai grignoté à midi, des restes du frigo. Et là encore, la journée me sapait le moral. Pas de bon petit plat que j'aurais pu déguster et passer à autre chose. Le blues.
La délivrance est arrivée par ce coup de fil inopiné, à 13h30. "Viens donc me retrouver rue de Rennes", je suis sûre que tu te morfonds toute seule chez toi. Ça c'est mon ange gardien sur la même longueur d'ondes que moi et qui me connait un peu trop bien. Me voilà donc enfilant un short et des petites basket noires, et ma veste noire. Toute sombre, telle l'image de mon esprit. Le rouge, le jaune, et le bleu de mon armoire n'ont rien à dire. Ils resteront enfermés. On gambade d'une vitrine à l'autre, et on tombe sur cette paire de chaussures Camper. Ma copine me dit "oh qu'elles sont amusantes !" alors forcément, moi, je me méfie. Des chaussures ne sont pas faites pour être amusantes. Et en plus je n'aime pas le marron

Mais voilà, la vendeuse connaît son métier, et elle parvient à me les faire enfiler. Ouuuh surprise inattendue ! Je n'ai jamais été aussi bien dans des chaussures. Mais dès que la petite envie d'achat me vient à l'esprit, je la repousse de milles considérations : des chaussures marrons, et puis quoi encore ? et puis la lanière n'est pas de la même matière que la chaussure ! Et ce talon, cette semelle-talon plus grande que la chaussure, quelle aberration ! Sauf que voilà, rien n'y fait. Elles sont là, toutes les deux posées en face de moi, comme deux petits lutins tranquilles. Discrètement, mine de rien, hop, pendant que l'amie regarde ailleurs, je les achète. Ni vu ni connu.
"Les chaussures ? Ah oui.. oh rien de spécial mais il me fallait une nouvelle paire.."
Rien de spécial ? Des shoes qui ont évacuer mon blues ?!